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La Colombie a voté "Non" à l'accord de paix avec les FARC

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une femme en faveur du "Non" au référendum prend part à une manifestation à Bogota, le 1er octobre 2016. ©AFP

La majorité de Colombiens a rejeté dimanche l'accord de paix avec la guérilla des Farc lors d'un référendum au résultat serré.

Sur 99,69% des bulletins de vote dépouillés, le "Non" s'imposait à 50,23% devant le "Oui" à 49,76%, à peine une heure après la clôture des bureaux de vote de ce scrutin crucial, pour lequel la participation a été de 37,28%, selon l'AFP.

Le référendum, non obligatoire, avait été voulu par le président Juan Manuel Santos afin de donner la "plus large légitimité" possible à l'accord qu'il a signé le 26 septembre avec le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), Rodrigo Londoño, plus connu sous ses noms de guerre Timoleon Jiménez ou Timochenko.

Ils entendaient ainsi mettre fin à la plus ancienne confrontation armée des Amériques qui, au fil des décennies, a impliqué diverses guérillas d'extrême gauche, des milices paramilitaires d'extrême droite et les forces de l'ordre, faisant plus de 260.000 morts, 45 000 disparus et 6,9 millions de déplacés.

Ce rejet était inattendu, plusieurs sondages donnant depuis des semaines le "Oui" largement en tête. Il enregistrait ainsi 55% des intentions de vote selon l'institut Datexco et 66% selon Ipsos Napoleon Franco, dans les derniers sondages autorisés, effectués avant la signature de l'accord.

L'accord visait à ce que les Farc, nées en 1964 d'une insurrection paysanne et qui comptent encore 5 765 combattants, se convertissent en parti politique après avoir remis leurs armes à l'ONU, qui a déjà vérifié la destruction samedi de 620 kg d'explosifs.

Source: AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV